FAIRE ÉCO. ÉCOPÉDAGOGIES PAR LES MOYENS DE L’ART
2.10.24 – 20.10.24 | LiveInYourHead | Vernissage: mardi 1.10 à 18:00
Ouverture du mercredi au samedi de 14h à 19h Du 2 au 19 octobre 2024
Une proposition du collectif microsillons pour le programme MA TRANSforme (www.mastertransforme.ch). Cette exposition présente trois projets artistiques collaboratifs menés par Grace Gloria Denis, Aurélien Fontanet et Lavinia Johnson dans des établissements scolaires publics de Genève et Vaud, dans le cadre du projet de recherche Faire éco. Écopédagogies par les moyens de l’art. Ces projets expérimentent des approches pédagogiques nouvelles qui ouvrent des pistes d’agir collectif face à la crise climatique.HEAD – GenèveBâtiment DBoulevard James-Fazy 15,1201 Genève
Mardi 1er octobre – Vernissage et conférence d’Anna Colin
18h-21h : Vernissage
18h30 : Conférence d’Anna Colin
Anna Colin est curatrice indépendante, éducatrice, chercheuse et jardinière dans l’East Kent en Grande Bretagne. Entre autres terrains d’investigations, elle est engagée dans la pratique sociale, la pédagogie critique, les modèles institutionnels alternatifs et le paysagisme critique et participatif. Elle a co-fondé et dirigé Open School East, une école d’art indépendante et un espace communautaire (Londres/Margate (2013-20). Elle a été curatrice associée à Lafayette Anticipations (Paris, 2014-20), directrice associée à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche (Paris, 2011-12) et curatrice à Gasworks (Londres, 2007-10). Anna enseigne dans le Master Curating à Goldsmiths, University of London et a écrit une thèse sur les espaces pédagogiques et culturels dits “multi-publics” en Angleterre depuis la fin du 19e siècle (Université de Nottingham, 2022). Elle est co-curatrice, avec Camille Richert, de Chaleur humaine, la seconde édition de la Triennale Art & Industrie de Dunkerque (2023). Depuis 2021, Anna Colin se forme à l’horticulture et à la permaculture ; elle a co-conçu et s’occupe de plusieurs jardins collectifs dans le Kent et au-delà.
Vendredi 4 octobre – Journée professionnelle : L’écopédagogie : un horizon pour l’école ?
10h15-17h, LiveInYourHead
Journée d’étude destinée aux professionnel·le·x·s de l’éducation (enseignant·e·x·s, éducateurices, médiateurices).
10h15 Accueil
10h45 Visite de l’exposition
11h30 Les Enseignant.e.s pour le climat et la biodiversité
Créé en 2019 pour soutenir le mouvement des jeunes pour le climat, le Collectif des enseignant.e.x.s pour le climat et la biodiversité a rejoint la Grève pour l’Avenir aux côtés de la Grève du climat. Ce collectif d’enseignant·e·x·s entend favoriser la remise en question des savoirs transmis par l’école, de même que le questionnement des valeurs de notre société par les jeunes.
12h30 PAUSE REPAS
13h30 Angela Barthes
Quels repères et enjeux transformatifs pour les éducations environnementales ?
Angela Barthes est professeure à Aix-Marseille Université. Elle est spécialiste de l’éducation dans le développement des territoires (éducation au développement durable, éducation au patrimoine, éducation en milieu rural, transmission des savoirs et développement territorial). Elle a notamment écrit sur l’évolution des éducations environnementales dans l’histoire récente.
14h30 Yves Corminboeuf,
Responsable durabilité à la HEAD– Genève. Travaillant dans le domaine du design de mobilier, de scénographie et de produit au sein de son propre bureau, Yves Corminboeuf réalise des projets placés sous le signe du design et de la durabilité. Il enseigne à la HEAD – Genève (HES-SO) depuis 2005 dans les domaines de la méthodologie du design, du développement durable et des matériaux.
15h30 PAUSE
16h Partage d’expériences et perspectives écopédagogiques dans le contexte romand.
17h FIN
Vendredi 18 octobre – Projection de Pachakuti (2024) Un film d’Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós (Le peuple qui manque)
Ce film (re)met en scène le processus qui a conduit à l’octroi d’un statut juridique à la Pachamama (Terre Mère) dans la Constitution bolivienne (2006-2009), devenant ainsi l’une des premières Constitutions avec celle de l’Équateur à accorder ce statut à cette entité non-humaine. Il met en scène une assemblée fictive, une conversation entre les esprits de la montagne et les ombres d’une assemblée historique, et s’inspire librement de transcriptions de discours prononcés lors de cette assemblée constituante, ainsi que d’interviews d’acteurs de la scène politique, intellectuelle et artistique actuelle. Cette assemblée est interprétée par des non-acteurs de la scène aymara et des voix de la diaspora bolivienne.